La moto gagne du terrain. Les deux-roues envahissent les rues des villes pour pallier aux désagréments des embouteillages. Cela se traduit par le dépassement de files de voitures, dans des conditions dangereuses qui sont souvent interdites par le code de la route. Pas plus tard que ce matin, un jeune homme est mort en rentrant de plein fouet dans un poteau électrique, sans circonstance dangereuse particulière !
Les jeunes et l’infraction
Or, en général, les amateurs de motos sont surtout les jeunes avides de défis. Ils ignorent souvent tout du code de la route. Plus la moto est petite, plus elle apparait dangereuse, de par son manque de tenue de route, de par sa taille et de par sa vivacité. En effet, la plupart des scooters qui roulent ont des moteurs surgonflés. Ils sont bien au-delà de ce qui est écrit dans leurs papiers administratifs, ce que leurs propriétaires avouent facilement dans les réseaux sociaux. L’infraction la plus courante consiste à déclarer la cylindrée inférieure à 50cc, de manière à ne pas être obligé d’avoir le permis de conduire.
Réglementer et homologuer
Tant que l’établissement des papiers des motos se fait sur une base déclarative, il sera impossible d’éviter ce problème. Il y aura toujours des tricheurs. Il y a quelques années, un projet de loi pour rendre obligatoire la possession du permis de conduire pour tout véhicule motorisé a circulé mais n’a pas abouti jusqu’à ce jour. Il est temps d’y repenser sérieusement pour la sécurité de tous.
En plus, le matériel lui-même doit être homologué pour freiner les ruées sauvages, souvent sources d’accidents mortels. Par matériel, nous entendrons motos proprement dites, mais aussi les équipements de protection des usagers : gants, bottes, lunettes, combinaisons et surtout casques. En plus de la qualité de ces derniers, il s’agit de les utiliser à bon escient, sachant qu’un casque mis à l’envers est encore plus dangereux en cas de chute.